La 30e édition du prix Annie et Charles Corrin en présence de Jean-Michel Blanquer
Le 27 janvier, Journée commémorative de la libération des camps en 1945 par l’armée soviétique, s’est déroulée au prestigieux lycée Louis-le-Grand la remise du Prix Annie et Charles Corrin pour l’enseignement de la Shoah. Pour ce 30e anniversaire placé sous son haut patronage, le ministre Jean-Michel Blanquer a rappelé l’attachement historique de l’Éducation nationale à ce prix. Retour sur les temps forts de ce grand rendez-vous de la mémoire et de la transmission, coordonné depuis 2021 par l’Action Jeunesse du FSJU.
Le Prix Corrin : véritable institution de la transmission !
Salle comble pour la célébration d’un prix devenu incontournable, parrainé par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, qui, à peine rentré d’un séminaire européen des ministres de l’Éducation à Strasbourg pour assister à l’ouverture de la cérémonie, a souhaité remettre en personne deux prix aux lauréats. À la tribune, après les mots de bienvenue d’Ariel Goldmann saluant la mémoire d’Annie et Charles Corrin, de Simone Veil, figure marquante du Prix qui en fut la présidente près de dix ans, et du déporté et résistant Raphaël Esrail (z’l) qui vient de nous quitter, le ministre ne tarda pas à qualifier le Prix de véritable « institution » (voir son discours ici) et à réaffirmer son rôle majeur, depuis sa création en 1989, face aux défis de l’enseignement de la Shoah, en présence des trois filles d’Annie et Charles Corrin (Éliane, Sylvie et Élise) et des petits-enfants.
Ariel Goldmann, président du Fonds Social Juif Unifié, institution qui assure la coordination du Prix depuis ses origines, aujourd’hui confiée au département NOÉ dirigé par Philippe Lévy, a rappelé qu’elle avait tour à tour circulé dans les directions de l’Action Scolaire et Culturelle. À ses yeux, ce retour à la Jeunesse, « dans sa vision pour l’avenir, le dynamisme de l’équipe, mais aussi dans ses messages à la nouvelle génération, leur portée éducative, formelle et informelle », est un cycle pertinent qui raconte les défis de la transmission à embrasser dans leur universalité (à savoir le fait de toucher des écoles publiques, ndlr).
En maître de cérémonie, mais surtout dans sa posture d’éducateur, Philippe Lévy, invitant toute la soirée les protagonistes du Prix à venir s’exprimer avec conviction sur le travail de mémoire de la jeune génération, dans un déroulé mettant l’accent sur la parole des élèves et leur expérience, a évoqué les périls menaçant d’effacer ou de déformer la mémoire de la Shoah : « notre propension à l’oubli, la disparition des témoins et le retour en force du révisionnisme » (voir interview donnée à Actu J ici) et donc, pour sa direction, « la responsabilité autant que l’espérance » de porter le Prix pour la décennie à venir.
Des projets lauréats qui parlent au cœur et à la raison
Les membres du Jury remettants, Christine Guimonnet, Secrétaire générale de l’Association des professeurs d’histoire-géographie, Alain Sekzig, inspecteur de l’Éducation nationale, et Rachid Azzouz, inspecteur général, salués par le ministre comme des « avant-gardes » de cet enseignement de la Shoah, se sont succédé pour féliciter les trois établissements primés. Ils leur ont décerné de beaux diplômes, dotés pour les deux classes lauréates d’une bourse de 1500 €, et pour chacun des élèves, du livre autobiographique « Sauve-toi, la vie t’appelle », dédicacé par son auteur, Boris Cyrulnik, président du Jury, célèbre neuropsychiatre et écrivain.
Comme le disent avec justesse Éliane et Sylvie Corrin, filles aînée et cadette des regrettés Annie et Charles Corrin (z’l), dans le clip anniversaire projeté peu avant le mot de bienvenue de Joël Bianco, proviseur du lycée Louis-le-Grand : « Il ne s’agit pas [pour les élèves] de transmettre l’horreur, mais bien d’une narration des faits qui ont besoin d’être dits, développés, entendus… », sans délaisser une part d’émotion : « quand on réagit avec notre cœur, c’est inscrit en soi, et c’est gagné… ».
Le riche palmarès de cette année met justement en lumière le travail collectif de ces apprentis chercheurs qui se sont frottés à la micro-histoire en explorant les archives de leur ville ou en investiguant sur les traces et témoignages de survivants, d’enfants cachés ou de Justes, dans le souci d’une restitution minutieuse, mais également dans la construction de narratifs sensibles et immersifs, empruntant à différents médias et disciplines touchant la sensibilité du public : roman graphique, QR codes audios, expressions à la croisée du théâtre et du travail de cinéaste (stop motion).
Mayleen, lycéenne du premier projet distingué « Ils s’appelaient Akar’ », en témoigne : « Merci à notre professeur Mme Schweizer de nous avoir transmis sa passion pour l’Histoire et de nous avoir permis de réaliser un si beau projet. Me concernant, j’ai participé à la collecte d’archives du camp de travail de Thil en Meurthe-et-Moselle, une tâche assez difficile : beaucoup de documents, de photos à trier et d’extraits à faire figurer dans le roman graphique, des matériaux face auxquels nous avons dû apprendre à ne pas mélanger l’émotion et le travail, en regard d’une histoire très touchante. »
« Le futur de la Mémoire est entre vos mains ! »
Jusqu’à la conclusion de Boris Cyrulnik, point d’orgue de cette soirée, qui fit des jeunes qui l’entouraient les dépositaires et acteurs de cette mémoire pour l’avenir (« Le futur de la Mémoire est entre vos mains ! » leur a-t-il confié), combien de temps forts ont émaillé cette manifestation qui restera marquante dans les annales du Fonds Corrin par l’intensité de cette union sacrée de personnalités juives et non-juives, toutes venues rappeler l’indispensable mission de cette initiative pédagogique, d’une part, et d’autre part l’infatigable passion de la transmission des enseignants à prendre en charge, pas tant le devoir que le travail de mémoire, ainsi décrit par Boris Cyrulnik : « L’enseignement, ce n’est pas la répétition de ce qui nous est arrivé, ce n’est pas la rumination, mais c’est chercher à comprendre l’élaboration de ce qui nous est arrivé. »
Qu’il s’agisse des témoignages des élèves et des enseignants pour garder « ce feu de la Vérité », ceux très incarnés des sœurs Corrin, de Clara Merchin-Schraub, petite-fille d’Annie et Charles Corrin leur rendant un hommage attendri, compilés dans le reportage issu de la captation de la soirée, l’acte de remise des récompenses en tant que tel aux élèves par le Ministre et les membres du jury, véritable rite sacralisé du passage de flambeau à la génération future, ou encore l’évocation du souvenir de Simone Veil par son petit-fils Aurélien, devant une assistance émue à l’apparition sur grand écran des images d’archives de cette vigie de la Mémoire attachée à jamais au Jury, ou bien les discours des membres du Jury, des représentants du rectorat, de la LICRA, tous ont dit avec détermination que cet événement singulier de la Shoah témoigne aussi pour l’universel, et qu’à sa tragique et sombre lumière, nous pouvons « lire l’histoire et tenter d’éclairer le présent ! » (Rachid Azzouz, inspecteur général).
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Extraits du discours d’ouverture du Prix Corrin par J.M. Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports.
On doit toujours rappeler, comme vous l’avez fait cher Ariel Goldmann, que le principal des défis, et il n’y en pas qu’un seul, c’est celui de la transmission historique de la Shoah. Rappeler aussi que l’étude de l’histoire du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale figure dans les programmes d’enseignement depuis la fin des années 80, au Collège en classe Troisième, puis au Lycée en classe de Première ou de Terminale. Et puis cette étude a été élargie à l’École élémentaire, au CM2, à partir de 2002, et aujourd’hui, j’y veille attentivement, y compris dans les ressources pédagogiques à laquelle elle s’adosse. C’est donc bien dans les grandes 3 étapes de la scolarité de l’élève que l’enseignement de la Shoah a lieu (…) Les élèves sont aussi invités à s’engager dans des actions éducatives qui sont des vecteurs de transmission mémorielle, visant à développer chez eux un sens civique. Évidemment, le Prix Annie et Charles Corrin s’inscrit totalement dans cette logique.
Au ministère de l’Éducation nationale, et vous avez eu raison M. le Président Goldmann de rappeler toute l’antériorité de ce partenariat, nous sommes très attachés à ce Prix Corrin qui a été parrainé par les ministres de l’Éducation nationale successifs et vous imaginez que c’est avec une certaine attention que j’ai souhaité me situer dans cette continuité dont je ne doute pas qu’elle continuera pour des décennies. Je suis fier de pouvoir saluer la famille Corrin, la ténacité, la continuité dont vous faites preuve, accompagnés par nous tous, puisque ce Prix aujourd’hui est une institution !
Il est très important pour les équipes éducatives de prendre le relais des Témoins qui malheureusement disparaissent un à un et à mon tour, je voudrais rendre hommage à Raphaël Esrail (z’l), comme je l’ai fait tout à l’heure dans l’hémicycle de Strasbourg, qui était le président de l’Union des Déportés d’Auschwitz, que j’ai croisé tant de fois, et dont j’admirai non seulement la mission de transmettre et de témoigner, mais également le caractère, la générosité avec lesquels il accomplissait cette tâche si essentielle aujourd’hui.
Tout à l’heure à Strasbourg, nous avons regardé le discours de Simone Veil au Parlement Européen sur cet enjeu de la transmission (oct. 2002, ndlr).
Ce discours dit tout, et on doit toujours y faire référence, parce que S. Veil dit les étapes dans cet enjeu de la transmission : celle qui suit la mort du dernier des Témoins, puis celle de la disparition des « témoins des témoins », et que c’est dans les livres, les archives, dans les témoignages enregistrés que se trouve à présent l’essentiel de cette Mémoire. (…)
Parfois, il y a des doutes sur la transmission de l’histoire de la Shoah ; et on peut citer des sondages qui peuvent effectivement inquiéter (…), il faut d’ailleurs s’en inquiéter quand ça se passe en France plus qu’ailleurs, mais être vigilants sur cet Ailleurs aussi.
Cette transmission ne serait d’ailleurs pas possible sans les professeurs ! Face à cette légitime inquiétude et vigilance, depuis que je suis ministre et même avant dans l’Éducation nationale, j’ai toujours vu cette une mobilisation extraordinaire des enseignants, de ces avant-gardes aussi de la transmission, comme celles et ceux qui mènent les élèves à postuler à ce Prix. Des exemples sont multiples, tels le Concours National de la Résistance et de la Déportation, auquel je tiens tout particulièrement, des actions éducatives comme le Prix de la Maison d’Izieu, ou le projet européen Convoi 77…
Ayons à l’esprit dans cette dynamique pédagogique qui, à l’instar du Prix Corrin, cherche à donner une chair à la mémoire, qu’il ne suffit pas de connaître les chiffres effroyables de la Shoah ; il faut aussi comprendre que derrière eux se trouvent des personnes, des femmes, des enfants, des hommes dont la vie a été brisée et arrachée au seul motif qu’ils étaient Juifs !
Ces travaux mettent les élèves en situation de chercheurs, d’historiens, … ils les font côtoyer au plus près ces destins tragiques et leur apprend combien la République est un rempart contre la haine et l’exclusion (…), que rien ne nous ne prémunit contre d’autres contextes, qui ne sont jamais rigoureusement les mêmes, mais peuvent avoir les mêmes ingrédients de haine et aboutir au pire.
Je veux également rendre hommage aux membres du Jury Corrin, dont chacun connaît l’engagement pour l’enseignement de l’histoire de la Shoah, tel Rachid Azzouz, inspecteur général qui fait partie des personnes auxquelles je pense quand je parlais tout à l’heure d’un dynamisme ancien du corps professoral sur ce sujet, à l’image de tant de ses collègues, à Alain Sekzig, inspecteur de l’Éducation nationale, si actif en tant que Secrétaire Général du Conseil des Sages de la Laïcité, ou encore à Iannis Roder, (professeur d’Histoire-Géographie et responsable des formations au Mémorial de la Shoah, ndlr) qui incarne la nouvelle génération et je veux l’en féliciter ; personnes d’ailleurs très actives sur les questions de la laïcité, des valeurs de la République dans le quotidien de nos élèves.
Depuis 2017, vous le savez, qu’il s’agisse des valeurs de la République ou de l’enseignement de la Shoah, j’ai tenu à rappeler à quel point ces questions n’étaient pas théoriques, désincarnées, ou simples objets de discours, mais devaient pleinement se vivre de bien des manières, en sachant monter à chaque fois que la République est la plus forte, que la force est du côté du droit, que la République a notamment comme fondement la réalité scientifique, et vis-à-vis de l’Histoire la même approche. (…)
Je voudrais enfin saluer de nombreux partenaires, dont les représentants sont presque tous présents dans la salle, avec qui nous faisons tant de choses : la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Mémorial de la Shoah, le Camp des Milles à Aix-en-Provence, le Mémorial des Enfants Juifs exterminés d’Izieu, le camp de Natzweiler- Struthof et bien d’autres… Chaque année, nous consacrons 500 000 € au soutien de ces partenaires et au-delà du soutien financier, c’est la mise en activité de l’ensemble de notre Maison, la participation de tant de femmes et d’hommes de l’Éducation nationale qui est constitue le soutien essentiel.
Évidemment, il nous reste beaucoup à faire dans un contexte où l’antisémitisme parfois progresse, dans un environnement géopolitique où cet antisémitisme qui s’incarne dans des pouvoirs politiques, révèle un antihumanisme (…) L’antisémitisme doit être combattu de bien des façons, par la mémoire, par la connaissance de l’Histoire, les valeurs de la République ; la République : outil, référence, qui en naissant en France, en grandissant dès l’école primaire, nous permet de vivre comme des citoyens égaux, d’éviter les discriminations, à travers la Liberté, l’Égalité, la Fraternité, la laïcité : cadre précieux, construit par les Hommes et l’Histoire. Il est décisif que nous soyons conscients, à ce titre, des devoirs que cela nous confère pour la conserver, la rendre toujours plus forte et plus belle !
Chers élèves, en célébrant les enjeux qui sont derrière ce Prix, en montrant votre dynamisme pour qu’il y ait transmission de la mémoire et histoire de la Shoah, c’est donc un devoir républicain, loin d’être formel mais vivace, dont vos travaux primés rendent compte. »
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Palmarès des lauréats 2021
Le ministre J.M. Blanquer et Ariel Goldmann se sont d’ailleurs vu remettre des ouvrages dédicacés par les élèves.
Ce projet, comme tous les autres a véritablement transformé les élèves : « Ça a beaucoup changé notre classe, ça nous a beaucoup rapprochés dans les travaux en groupe et changé définitivement mon regard sur cet événement majeur de la Seconde Guerre mondiale ! » (Aude)
l’Histoire et la modernité du média » a ainsi déclaré Alain Seksig, membre du Jury, en charge de la présentation du projet. Les élèves sont allés interviewer 10 anciens enfants cachés de leur ville et ont fait une synthèse de leurs récits, qu’ils ont enregistrée vocalement afin de générer des QR codes lisibles dans différents points de l’établissement par les autres élèves, ainsi que des panneaux qui localisent les familles d’accueil de ces enfants dans le Pays roannais. Ce premier travail de recherche et de sensibilisation a été suivi d’un voyage d’étude de 3 jours à Auschwitz et à Cracovie (ghetto juif, usine Schindler…).
Enfin, venus en nombre (60 élèves !) pour recevoir la « Mention spéciale du Jury » sous la conduite de leurs Principale et professeur d’Histoire et de Théâtre, Clarisse Brunot, remplaçant au pied levé Claire Podetti, instigatrice du projet « Sur les traces de Léopold Silbermann et Moszek Wisnia », les élèves des classes de Troisième du Collège Charles Péguy de Palaiseau ont pris la parole pour assembler les mots et les notes de musique du compositeur L. Silbermann, pour narrer leur expérience.
Ils se sont ainsi intéressés aux biographies de Moszeck Wisnia et de Léopold Silbermann, dont les noms figurent sur une plaque du cimetière de Palaiseau avec cette épitaphe « Morts en déportation ». Le travail sur le parcours de ces deux Palaisiens leur a permis de faire un peu de « micro-histoire » dans l’idée de redécouvrir ce territoire de proximité, celui que les jeunes fréquentent tous les jours sans vraiment le connaître.
Samuel et Lubin ont expliqué devant un auditoire captif, images à l’appui, le sens des stop motion, cette technique d’animation permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles en déplaçant légèrement les objets entre chaque photo.
Maëlle et Julie ont rappelé qu’au cours de leur enquête, les élèves ont retrouvé de nombreuses compositions musicales de Léopold Silbermann et lors de la pose du pavé (‘’stolperstein’’) de mémoire en son hommage, deux élèves avaient même interprété une de ses compositions : « Sous le ciel noir ».
Morceau qui fut d’ailleurs rejoué à l’accordéon et à la contrebasse par François et Ulysse, lors de cette dernière séquence émouvante de la cérémonie qui fit venir, sous des applaudissements nourris, Boris Cyrulnik pour clôturer la soirée.
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Revue de Presse
Philippe Lévy, Directeur de l’Action Jeunesse du FSJU et coordinateur du Prix Corrin, a livré une interview dans le journal Actualité Juive revenant sur la soirée du 27 janvier, où fut remis aux élèves et aux enseignants de 2 écoles le Prix Corrin, récompensant un travail pédagogique sur la Shoah et une mention spéciale du jury, présidé par Boris Cyrulnik. Pour cette 30e édition, il aborde les enjeux cruciaux de la transmission portés par la jeune génération.
Elise Corrin, Sylvie Corrin, filles de Charles et Annie Corrin ainsi que Claire Podetti, enseignante dont le projet de classe a reçu la «Mention spéciale du jury», revenaient sur la 30e édition du Prix Corrin qui s’est déroulée au Lycée Louis-le-Grand le 27 janvier dernier.
Des mots du ministre de l’Éducation national, JM Blanquer au discours de Boris Cyrulnik, en passant par l’émotion des élèves lauréats, les invités ont réagi à ce qui les a marqués lors de cette cérémonie marquante.
La seconde partie de l’émission explorait de nouveaux horizons avec l’ouverture sur les médias pédagogiques au service des stratégies éducatives mémorielles .
Ainsi, Anaëlle Blum, chargée de mission au FSJU Est, nous parlait de l’exposition des 78 Justes d’Alsace et du programme court « À la vie Citoyens » réalisé en partenariat avec l’association Passerelles.
David Gordon, fondateur de « Nouvelles Voix », à l’aise en studio comme à la ville, a évoqué le podcast qu’il a réalisé sur les Justes (en partenariat avec le Comité français de Yad Vashem ).
Enfin, Déborah Cohen nous confiait sa mission éducative autour du documentaire « Boxer pour survivre » de Noah Klieger dont elle fut si proche.
Retrouvez également ici l’émission spéciale consacrée aux enjeux mémoriels et éducatifs sur la transmission de la Shoah avec la participation d’Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah, co-directeur de l’ouvrage Nouvelle histoire de la Shoah.
- Rudy Saada, rédacteur en chef de RCJ reçoit Sylvie Corrin dans son émission RCJ Midi (lien ici)
- Reportage: remise du 30e Prix Corrin au lycée Louis-le-Grand (lien ici)