Notre mission

Perpétuer la mémoire de la Shoah à travers l’éducation des jeunes générations

Son histoire

À l’heure où les derniers témoins de la Shoah disparaissent, le Prix Annie et Charles Corrin, soutenu par le Fonds Social Juif Unifié, s’engage à perpétuer cette mémoire essentielle à travers l’éducation et la sensibilisation des jeunes générations.

 

Notre mission s’articule autour de trois axes fondamentaux :

Recherche historique

Encourager les jeunes à explorer la complexité historique de la Shoah à travers des recherches approfondies, des témoignages et des archives. La rigueur historique et la précision sont au cœur de notre démarche pédagogique.

Innovation pédagogique

Valoriser les approches pédagogiques novatrices qui permettent une meilleure compréhension de cette période tragique. Nous encourageons l'utilisation de nouveaux médias, supports numériques et démarches interdisciplinaires.

Citoyenneté active

Développer l'esprit critique des élèves face aux dangers de l'antisémitisme, du racisme et de la xénophobie. Notre but est de former des citoyens vigilants, capables de reconnaître et de combattre l'intolérance sous toutes ses formes.

Cet enseignement [la mémoire de la Shoah], à mes yeux indispensable, est de la responsabilité de l'Education Nationale, plus particulièrement des professeurs d'histoire. Il y a d'ailleurs de grands progrès depuis quelques années.
Simone Veil
Présidente du jury du Prix Annie et Charles Corrin

L'histoire du Prix

Créé en 1989 par Charles Corrin et son épouse Annie, tous deux rescapés des camps de la mort, le Prix Annie et Charles Corrin, au sein du Fonds Social Juif Unifié, récompense depuis plus de 30 ans par la remise d’un prix annuel un travail didactique et pédagogique sur la Shoah, réalisé en milieu scolaire par des élèves et leurs enseignants : œuvre pédagogique d’information historique, initiative de caractère associatif en lien avec la jeunesse, et parrainé par le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse de France.

L’enjeu de ce prix est de faire en sorte que la mémoire de cette atrocité soit transmise aux jeunes et ne sombre pas dans l’oubli.

Il y a 30 ans, l’histoire de la Shoah n’était pas enseignée dans les manuels scolaires. C’est là que prend tout son sens la volonté de faire travailler les jeunes sur la Shoah, de les impliquer, de susciter leur intérêt et d’éveiller leur curiosité, forgeant ainsi leur conscience citoyenne. L’encadrement et l’accompagnement tout au long du projet sont assurés par les enseignants.

Ce prix, interdisciplinaire, revêt une dimension civique et citoyenne, impliquant un enseignement de la Shoah dans sa spécificité et une ouverture vers l’universel. Chacun, qu’il soit juif ou non-juif, doit pouvoir grâce à ce prix s’interroger sur la leçon politique à tirer de ce crime contre l’humanité.

Véritable institution de transmission, ce prix soutient toute action visant à préserver chez les jeunes générations la mémoire de la Shoah, en choisissant « la vérité contre le mensonge, la Mémoire contre l’Oubli ».

Face à la disparition inéluctable des grands témoins et à l’oubli qui menace, le Prix Annie et Charles Corrin revitalise les stratégies éducatives autour du « Futur de la mémoire », permettant ainsi aux jeunes de s’initier à la micro-histoire grâce à leurs enseignants, véritables hussards noirs de la République.

« Transmission vivante et sensible de cette mémoire » : tels sont les mots de Sylvie Corrin, l’une des trois filles du couple Corrin, pour décrire l’enjeu et le message derrière ce Prix, qui a de l’avenir tant que les forces du révisionnisme continueront de sévir.

Ancien ambassadeur d'Etat d'Israël au côté de Charles Corrin

1989

Création du Prix par Annie et Charles Corrin, tous deux rescapés de la Shoah, en partenariat avec le Fonds Social Juif Unifié. Leur vision : créer un outil pérenne de transmission mémorielle à destination des jeunes.

1990-2000

Les premières éditions du Prix s’inscrivent dans un contexte de prise de conscience progressive de l’importance d’enseigner la Shoah. Le Prix joue alors un rôle pionnier, en soutenant des initiatives pédagogiques à une époque où les manuels scolaires traitent encore peu ce sujet.

2000-2010

Avec l’institutionnalisation progressive de l’enseignement de la Shoah dans les programmes, le Prix évolue pour valoriser les approches pédagogiques les plus innovantes. Le parrainage officiel du Ministère de l’Éducation Nationale renforce sa légitimité et sa portée.

Depuis 2020

Face aux défis contemporains (montée des théories du complot, désinformation sur les réseaux sociaux, antisémitisme persistant), le Prix renouvelle sa mission et encourage les projets qui développent l’esprit critique des élèves tout en préservant la mémoire spécifique de la Shoah.

 

Notre Impact

Au fil des décennies, le Prix Annie et Charles Corrin a contribué significativement à l’enseignement de la Shoah en France, touchant des milliers d’élèves et d’enseignants à travers le pays.

Années d'existence
0 +
Projets récompensés
0 +
Élèves impliqués
0 +
Enseignants mobilisés
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Nos objectifs

Pour les années à venir, nous nous fixons plusieurs objectifs ambitieux pour renforcer notre impact et adapter notre action aux défis contemporains de la transmission mémorielle.

Diversifier notre action

Élargir le spectre des projets soutenus pour inclure davantage d’initiatives interdisciplinaires mêlant histoire, arts, philosophie, nouvelles technologies et réflexion civique.

Renforcer notre ancrage territorial

Encourager les candidatures issues de toutes les régions françaises, y compris les zones rurales et les territoires d’outre-mer, pour un impact national plus équilibré.

Créer un réseau d'établissements

Mettre en relation les établissements lauréats pour favoriser l’échange de bonnes pratiques et la création d’une communauté éducative engagée dans la transmission de la mémoire de la Shoah.

Lutter contre l'antisémitisme

Encourager les projets abordant des liens entre l’histoire de la Shoah et la lutte contre l’antisémitisme aujourd’hui, en développant l’esprit critique des jeunes face aux préjugés et à la haine.

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